L'image (...) de toutes les innocences de ce monde qui se débattaient à marcher au bord du gouffre

J'étais trop occupé ces temps-ci à rester un enfant. Les copains m'inquiètent. S'éloignent de moi chaque jour un peu plus. Se chamaillent pour des histoires d'adultes, s'inventent des ennemis et des raisons de se battre.

Je pensais être exilé de mon pays. En revenant sur les traces de mon passé, j'ai compris que je l'étais de mon enfance? Ce qui me paraît bien plus cruel.

«No hay que dudar de la belleza de las cosas, ni siquiera bajo un cielo torturador»

Le bonheur ne se voit que dans le rétroviseur.

Je me disais que son chagrin était plus fort que sa raison. La souffrance est un joker dans le jeu de la discussion, elle couche tous les autres arguments sur son passage. En un sens, elle est injuste.

Ha letto tutti quei libri?” ho chiesto.“Sì. Alcuni anche più d’una volta. Sono i grandi amori della mia vita. Mi fanno ridere, piangere, dubitare, riflettere. Mi permettono di evadere. Mi hanno cambiata, hanno fatto di me un’altra persona.”“Un libro ci può cambiare?”“Certo che un libro ti può cambiare! E può anche cambiare la tua vita. Come un colpo di fulmine. E non si può sapere quando avverrà l’incontro. Bisogna diffidare dei libri, sono geni addormentati.

- [...] On ne doit pas douter de la beauté des choses, même sous un ciel tortionnaire. Si tu n'es pas étonné par le chant du coq ou par la lumière au-dessus des crêtes, si tu ne crois pas en la bonté de ton âme, alors tu ne te bats plus, et c'est comme si tu étais déjà mort. - Demain, le soleil se lèvera et on essaiera encore, a dit Prothé pour conclure.

War always takes it upon itself, unsolicited, to find us an enemy. I wanted to remain neutral, but I couldn't. I was born with this story. It ran in my blood. I belonged to it.

I had no explanation for the deaths of some and the hatred of others. Perhaps this was what war meant: understanding nothing.